HOUSE OF NUMBERS, un film décapant sur le sida
Les plus grands chercheurs, dont le Professeur Luc Montagnier, découvreur du virus VIH, s’expriment librement et remettent en cause les croyances les plus courantes sur ce que nous savions de la maladie.
Le sida est apparu dans la société moderne (New York et San Francisco) il y a environ trois décennies. Trois décennies au cours desquelles de nombreux chercheurs ont demandé des réponses aux affirmations qui entourent la maladie : isolation du VIH, transmission de ce virus, mode d’infection, thérapies, etc.
Dans le film documentaire House of Numbers, Brent Leung pose ces questions aux plus grands spécialistes, qui nous livrent un verdict inattendu, étonnant, décapant. Il est important de souligner que ce ne sont pas des dissidents qui élèvent la voix dans House of Numbers, mais des scientifiques qui ont œuvré tout au long de leur carrière sur la base que le VIH est la cause unique du déficit immunitaire acquis, et que la séropositivité aux tests de dépistage est synonyme de mort certaine. Ils soulignent aujourd’hui les faiblesses et les incohérences de cette théorie.
Un problème d’épidémiologie
Le titre du film, House of Numbers, vient d’une phrase de James Chin, ancien responsable du suivi et du contrôle des maladies transmissibles pour l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et du programme mondial du sida (ONUSIDA). Il affirme dans une interview que la « construction de chiffres » concernant l’épidémie est en train de s’effondrer. James Chin explique ce phénomène en détail dans son livre The Aids Pandemic – the Collision of Epidemiology with Political Correctness (La pandémie du sida – la collision entre l’épidémiologie et le politiquement correct).
Nous apprenons, par la voix de hauts responsables du CDC (Centre de contrôle des maladies infectieuses américain), James Curren, Harry Haverkos, Robert Gallo (longtemps considéré comme le codécouvreur du VIH), que la politique du sida fut principalement décidée dans le but d’obtenir des financements pour la recherche. Dans les années 80, les fonds manquaient et les organismes de santé publique tels que le CDC avaient besoin de maladies infectieuses, d’une épidémie, pour résoudre ce problème. Karry Mullis, Prix Nobel de chimie, confirme cette affirmation tumultueuse. La solution consista à faire du sida une maladie infectieuse qui toucherait l’ensemble de la population.
Pourtant, on se souvient que dans les premières années, les symptômes du déficit immunitaire étaient essentiellement une maladie pulmonaire (pneumocystis) et une forme de cancer de la peau (sarcome de Kaposi), qui affectaient uniquement des patients homosexuels. Précisons que ces rares patients avaient un mode de vie hautement susceptible de provoquer de telles réactions dans leur organisme (une sexualité débridée et la prise de drogues extrêmement toxiques). Ce n’est pas pour rien que Michael Gottlieb, premier praticien à avoir identifié cette maladie, rappelle dans le film qu’elle touchait uniquement des homosexuels, au point qu’il la baptisa GRID (Gay Related Immune Deficiency).
Cherche virus désespérément
Pour être responsable d’une maladie, un virus doit répondre aux quatre postulats de Koch : être présent dans chaque cas de la maladie, ne pas être présent dans d’autres maladies, provoquer les mêmes symptômes dans une autre culture, pouvoir s’isoler à partir de la nouvelle culture infectée. On nous dit que le virus change constamment de forme ; cela ne suffit pas pour expliquer qu’il est souvent introuvable chez les malades en phase terminale, chez qui il devrait pulluler.
Quand on demande aux spécialistes ce qu’ils savent de l’isolation du VIH, ils sont très embarrassés et renvoient à Robert Gallo, qui a été destitué de sa prétendue découverte et n’a jamais publié de document reconnu démontrant l’isolation. La preuve scientifique n’existe pas. Le document publié par François Barré-Sinoussi et Luc Montagnier n’a jamais été confirmé par d’autres isolations conformes aux protocoles.
D’autre part, l’étude la plus importante réalisée à ce jour chez des couples hétérosexuels, a clairement démontré que le VIH avait très peu de chances de se transmettre lors de pratiques hétérosexuelles. Nancy Padian a conduit cette étude pendant dix ans, auprès de 360 hommes et 82 femmes infectés, et leurs partenaires[1]. Elle affirme dans le film : « Je pense que le VIH est plus difficile à transmettre que la plupart… (elle hésite) de nombreux… (elle hésite encore) la plupart des maladies sexuellement transmissibles. Je pense que ce fait est tout à fait reconnu. » De tels propos sont en total désaccord avec les messages encore médiatisés dans la première décennie du XXIe siècle. Nancy Padian fait partie des chercheurs convaincus que le VIH est responsable du sida.
Le sida sans VIH existe-t-il ?
Plusieurs chercheurs qui ont toujours soutenu, et soutiennent encore l’hypothèse du VIH, soulignent que la définition de la maladie a évolué avec les années, plus particulièrement quand le nombre des malades était en forte baisse. Le changement le plus important serait le comptage des cellules CD4 (défenses immunitaires), apparu en 1997, auquel on a donné le nom de « charge virale ». Avec cette évolution, une personne dont la charge virale était considérée élevée (selon le test utilisé), entrait dans la catégorie « sida », sans infection (maladie opportuniste) et sans VIH (sans séropositivité).
D’où la question : le VIH est-il la cause du déficit immunitaire acquis ? Car tous ces scientifiques affirment savoir que la vraie cause du sarcome de Kaposi est la consommation par les homosexuels de drogues appelées « poppers », responsables également, comme la plupart des drogues, de maladies pulmonaires telles que la pneumocystis.
Le film couvre de nombreux autres sujets, tels que la capacité des tests de dépistage à réellement déterminer la séropositivité au VIH ; un problème persistant depuis leur mise sur le marché, qui n’est toujours pas résolu en 2010 (tests Elisa et Western Blot). On y parle aussi de l’AZT et des multi thérapies…
On trouve encore ce passage largement diffusé sur le web, dans lequel Luc Montagnier, Prix Nobel de médecine avec Françoise Barré-Sinoussi pour l’isolation du VIH, affirme qu’une bonne alimentation et une bonne hygiène de vie suffisent pour éliminer en quelques semaines le virus de l’organisme humain.
Quelle conclusion ?
Par-delà « la controverse sur la réalité du sida », House of Numbers présente un autre intérêt majeur : il révèle ou confirme la face cachée du système de santé moderne, aujourd’hui géré par des politiciens, des économistes et les industriels de la pharmacie.
House of Numbers avec les sous-titres en français est disponible sur le site du film (http://www.houseofnumbers.com/site/store), également en ligne sur le net en version sous-titrée.
Renaud Russeil.
Je suis l’auteur de « Enquête sur le sida, les vérités muselées ». Publié aux éditions Vivez Soleil en 1997. Disponible sur le web.
[1]Padian NS, Shiboski SO, Glass SO, Vittingoff E. Heterosexual transmission of human immunodeficiency virus (HIV) in Nothern California: results from a ten- year study. Am J Epidemiol 1997:146:350-357.