« JE NE ME TAIRAI PAS » (I won’t go quietly),
un film d’Anne Sono[1]
Le film présente des cas de femmes, victimes de la dictature médicale du sida.
Le premier cas qui dérangea l’impérialisme scientifique moderne du VIH est celui de Lindsay Nagel[2]. D’origine roumaine, adoptée par des parents américains, Lindsay, encore bébé, était séronégative en arrivant aux USA. Quelques mois plus tard, elle fut de nouveau testée et déclarée séropositive. Placée sous thérapies antivirales (AZT principalement), Lindsay commença à dépérir. Jusqu’au jour où ses parents lurent un article de Peter Duesberg[3] et décidèrent d’arrêter le traitement.
Aujourd’hui âgée de 22 ans, Lindsay a grandit normalement, comme toutes les jeunes filles. Son premier bébé est né à la fin de l’année 2012, Rico. Incapables d’accepter que Lindsay et Rico pouvaient vivre en bonne santé sans les thérapies antivirales, l’ordre médical inquisiteur décida de punir cette famille marginale : il enleva le bébé à ses parents pour le placer sous antiviraux, prétextant qu’il était en danger de mort pour négligence. Le soutien de milliers de personnes a conduit cette affaire devant la justice ; d’autant que les effets dévastateurs de l’AZT sur le bébé ont forcé par la suite l’interruption de cet acharnement médical. L’affaire est toujours en cours au moment où nous publions cet article[4].
Quand Barbara (autrichienne) fut testée positive en 1989, on lui donna 4 ans de survie. Plus tard, on lui retira la garde de ses enfants parce qu’elle refusait de prendre les thérapies. Sa vie a été totalement détruite. En Norvège, Line fut testée positive en 1987. Elle n’a jamais été malade. Sa fille, bientôt âgée de 25 ans, est en parfaite santé elle aussi. Son père, séropositif, s’est remarié, il a 7 enfants et toute la famille est en bonne santé. Line a fait 2 ans de prison parce qu’un ami l’a accusée de l’avoir contaminé. De quoi ? En Russie, Tatyana et sa fille Lisa, sont longtemps restées sous la menace des médecins qui ne leur ont pas imposé les thérapies tant que l’enfant ne présentait pas de symptômes. Tamara, également russe, a subi de grosses pressions pour avorter lors de sa première grossesse parce qu’elle était positive. Elle a eu trois enfants qui se portent tous bien. Tamara fut assassinée le jour de la première du film à Berlin. Les voies du VIH sont impénétrables !
Combien de mères et d’enfants sont concernés par les antiviraux ? [5]
D’après l’Organisation Mondiale de la Santé et ONUSIDA, « En 2012, selon les estimations, 900 000 femmes dans le monde recevaient des médicaments antirétroviraux (ARV) pour la PTME (protection de la transmission de la mère à l’enfant), soit un tiers de plus qu’en 2009, année de référence pour le Plan Mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH des enfants à l’horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie. » En d’autres termes, quelques jours après sa naissance, le bébé reçoit pendant deux à trois semaines de petites doses quotidiennes d’AZT ou de nevirapine ; la drogue doit empêcher le VIH de s’installer dans son système immunitaire en train de se constituer. ONUSIDA estime qu’entre 2009 et 2011, « la prophylaxie antirétrovirale a empêché l’infection par le VIH de 409 000 enfants dans les pays à revenu faible et intermédiaire. » Plus de 90% de ces enfants vivent en Afrique.
Outre le fait que le VIH n’a jamais été réellement isolé, rappelons qu’en Afrique, le sida est déclaré à partir des symptômes de maladies qui existent sur le continent de longue date, sans que l’on sache si le VIH est présent. En Afrique, on ne dépiste qu’exceptionnellement le VIH (voir note 9, la Déclaration de Bangui).
Tandis que l’encyclopédie médicale affirme que la plus grande cause de déficit immunitaire dans le monde est la malnutrition. Nous pouvons donc supposer à juste titre que si les milliards de dollars investis dans des thérapies létales étaient utilisés pour nourrir ces populations déshéritées, ce ne sont pas seulement les victimes du sida par malnutrition qui en bénéficieraient, mais les centaines de millions de personnes qui vivent dans des conditions indignes[6].
D’autre part, soulignons que si le suivi des victimes du déficit immunitaire dans les régions économiquement pauvres est pratiqué avec l’inadmissible laxisme démontré lors de l’étude HIVNET012 (cette probabilité est grande, certaine dans la majorité des cas), quel crédit faut-il donné aux rapports des institutions chargées du suivi dans ces pays ? Comment peut-on prétendre sur la base des mêmes effets cliniques, qu’une personne est victime de déficit immunitaire à cause de la malnutrition ou du VIH, dont le dépistage reste aujourd’hui encore une énigme, en Afrique plus que partout ailleurs ?
[1] http://www.iwontgoquietly.com/fr/der-film-2/ - un extrait de 12mn en Français.
[2] L’histoire de Lindsay Nagel (anglais) https://www.facebook.com/video/video.php?v=198354337186
[3] Peter Duesberg : le plus attaqué des chercheurs américains pour son infidélité au consensus VIH/sida/mort. Il est à l’origine du conflit que se livrent les scientifiques, derrière l’écran médiatique majoritairement muet.
[5] Référence : Le point 2013 de l’OMS sur le traitement de l’infection à VIH dans le monde (juin 2013)
[6] Lire Jean Ziegler, L’Empire de la honte (2005) ou Destruction massive, géopolitique de la faim (2011).